Le 30 août se réunissait la Conseil Communal de Ham-sur-Heure/Nalinnes.

Voici la couverture de cette réunion sous la plume de Vincent Pinton, journaliste de L’Avenir.

La mobilité s’invite au cœur des débats

Le déplacement d’un sentier à Ham-sur-Heure et la mise en circulation locale de la rue des Gaux, à Nalinnes ont suscité un débat intéressant.

Jeudi soir, le conseil communal était invité à se prononcer sur le déplacement d’une partie du sentier no 67 situé sur un bien près du chemin du Gros Caillou, à Ham-sur-Heure. Cette demande, introduite par André Soille, a fait l’objet d’une enquête publique qui s’est déroulée du 23 mai au 21 juin. Cette requête a fait l’objet d’une soixantaine de réclamations.

Celles-ci portaient notamment sur le fait que l’affichage des panneaux annonçant l’enquête publique n’était pas très visible. Marre de la suppression des sentiers L’absence de projets sur le bien, la disparition de la végétation existante, la sortie du sentier sur une partie de la voirie à contresens du sens unique et le point de sortie du projet différent du point de sortie du chemin existant constituent les autres éléments relevés lors de l’enquête publique.

« Les sentiers constituent une partie de notre patrimoine », rappelle Yves Escoyez pour le groupe Cap communal. « Il est d’autant plus dommage de devoir les supprimer ou de les déplacer quand nous ne connaissons pas la raison justifiant cette demande. En déplaçant ce sentier, on se prive d’une connexion avec le chemin n° 99 qui va jusqu’à Biatrooz. Nous en avons marre de cette politique de suppression et de déplacements de sentiers au coup par coup pour répondre à des demandes de promoteurs immobiliers qui ne vont pas dans l’intérêt général de la Commune. »

Et le bourgmestre de répondre : « Ce sentier n’est ni supprimé, ni coupé. Il emprunte simplement une partie de la voirie ». Au vote, Cap communal s’est opposé à ce déplacement de sentier tandis que le conseiller Grégory Coulon (MR) s’est abstenu.

Au chapitre de la mobilité toujours, il était question d’approuver la mise en circulation locale de la rue des Gaux, à Nalinnes-Centre, entre la rue Couture et la rue de la Praile.

« Ce ne sont pas deux panneaux de mise en circulation locale dans la rue qui vont résoudre le problème du trafic de transit dans le centre de Nalinnes », pense Yves Escoyez. « La circulation va se reporter sur la rue Couture qui est déjà très encombrée et il est très difficile de contrôler ce qui est ou n’est pas de la circulation locale. Vous nous proposez cette solution de mobilité à la va vite, juste avant les élections et pour satisfaire un riverain. Avant de prendre des décisions, ce problème nécessiterait une étude approfondie en collaboration avec la Commission consultative de l’aménagement du territoire et de mobilité (CCATM) ». Cap communal a émis un vote négatif sur ce point.

Dans la foulée, les conseillers ont évoqué la zone bleue qui sera prochainement d’application sur la place du Centre, à Nalinnes. « Pour l’instant, ce sont des panneaux provisoires qui sont placés pour informer et habituer les gens, annonce le bourgmestre Yves Binon (MR). Mais les véritables panneaux seront placés d’ici quelques jours. À Ham-sur-Heure et Jamioulx, lorsque nous avons placé les signaux de zones bleues, personne ne les avait vus. »

Coût-vérité des déchets: CERTAINS PAIENT TROP estime Cap communal

Pour Gian-Marco Rignanese, les citoyens produisant moins de déchets par rapport au forfait paient pour ceux qui produisent plus.

Dans les questions au collège, Gian-Marco Rignanese (Cap communal) a évoqué le coût-vérité des déchets. « Pour l’année 2017, sur la base des données obtenues de l’ICDI et du service finances, la couverture du coût-vérité atteint 108,03% », constate-t-il. « Par ailleurs, une large partie de la population produit moins de déchets que ce que permet le forfait (taxe minimale imposée par la Commune). Ils paient donc pour ceux qui produisent plus. À notre sens, il serait nécessaire de baisser le forfait petit à petit pour amener la population à faire de plus en plus attention aux déchets. »

Réponse du bourgmestre Yves Binon: « Notre coût-vérité se situe dans la fourchette prévue par la Région wallonne et nous sommes donc dans la légalité. Soyons déjà heureux que, grâce à la poubelle à puce, nous ne devions pas augmenter la taxe. » Et l’échevine de l’Environnement, Laurence Durieux-Roulin, d’ajouter: « Le point a déjà été soulevé par le service et il sera étudié par le collège. »