À la veille des élections, les candidats bourgmestres et conseillers communaux se sentent très mal à l’aise face au projet de la E420 qui, qu’on le veuille ou non, impacterait notre commune.

Aujourd’hui fleurissent les rumeurs et les coups bas cherchant dénigrer tel ou tel parti.

De notre côté, nous nous battons pour préserver au mieux l’intérêt général de la commune et clairement, nous sommes contre le projet actuel tout comme celui présenté en 2001 (tracé Ouest).

La plupart d’entre vous savent que je me suis totalement impliqué dans le dossier de la E420 depuis 2001. J’ai été parmi les membres fondateurs de l’asbl Charleroi South Air Pur et Vice-président de 2001 à 2009. L’asbl Charleroi South Air Pur est apolitique et non confessionnelle, mais parmi ses membres, on trouve des affiliés du MR, de Vivre Ensemble et de Cap Communal.

Une question fleurit ces derniers jours sur les réseaux sociaux. D’où vient la proposition du « Trident » ?

Le nom du « Trident » remonte à 2002. L’ASBL Charleroi South Air Pur avait pris comme tactique, pour ralentir le dossier et faire pression sur le pouvoir politique, de faire introduire lors de l’enquête publique un maximum de tracés alternatifs. Plusieurs centaines de contre-propositions ont été collectées. Parmi celles-là figurait la « solution du Trident » (voir le courrier du 10 juillet 2002) . Elle préconise un passage en tunnel sous le Bultia et se montrait clairement à l’époque non autoroutière.

Nous avons aussi dans le même dossier de l’ASBL la proposition « Route des Missiles » qui correspond à peu de choses près à celle préconisée aujourd’hui par Charleroi Respire. Vous y trouverez aussi toutes les variantes possibles et imaginables.

Vouloir nous attribuer la paternité du « Trident » est donc un raccourci de fin de campagne que nous ne commenterons pas.

Vu les enjeux environnementaux qui sont aujourd’hui reconnus par tous y compris les milieux économiques chers au MR, Cap communal se positionne aujourd’hui contre le projet du gouvernement wallon mais pour une solution donnant la priorité aux transports en commun et à la mobilité douce en ce qui concerne le trafic local et pour l’utilisation maximale des infrastructures existantes en ce qui concerne le trafic de transit.

Nous nous battrons dans ce sens avec la plus grande vigueur comme beaucoup d’entre nous, que ce soit dans Cap Communal ou dans d’autre partis, l’ont fait lors des précédents projets.

Seule une solidarité de tous sur ce dossier, au-delà de la campagne électorale, nous permettra d’atteindre cet objectif !

Des milliers de voitures et de camions quotidiens dans les deux forêts les plus proches du centre
de Charleroi ou des voies vertes pour la mobilité douce ? Sommes-nous en 1968 ou en 2018 ?